15/11/2012

MASK / idole & simulacre

EXPRESSION PLASTIQUE  DE2 2012-2013

Un masque est un dispositif se plaçant devant le visage. Il sert à cacher le visage du regard des autres, pour ne pas être reconnu ou pour en cacher une partie. Le masque est toujours intégré à un comportement social spécifique, quelle que soit la société : qu’il recouvre le visage, qu’il cache le corps, sa fonction est multiple: cacher, transformer, susciter une réaction...
    La problématique du masque est lié à la persona (du verbe personare, per-sonare : parler à travers: où il désignait le masque que portaient les acteurs de théâtre. Ce masque avait pour fonction à la fois de donner à l’acteur l’apparence du personnage qu’il interprétait, mais aussi de permettre à sa voix de porter suffisamment loin pour être audible des spectateurs)qui cache à la fois le visage de la personne mais qui montre aussi simultanément un nouveau visage.
 
Quelques exemples contemporains et populaire de l'utilisation du masque comme simulacre d'une identité.
Daft Punk



Bansky
Luchador
Pussy Riot

MASK OF THE WORLD

EXPRESSION PLASTIQUE  DE2 2012-2013

Le masque n’est finalement qu’un simulacre de notre personnalité, il renvoie à une invention, il n’est pas une imitation du réel, mais une apparence qui ne renvoie à aucune réalité sous-jacente, et prétend valoir pour cette réalité elle-même. Le masque représente l’idole qui est traduit par simulacre, par opposition à l’icône traduit par copie: qui renvoie toujours à l’imitation du réel, sans dissimuler celle-ci alors que l’idole, le simulacre «... n’est jamais ce qui cache la vérité – c’est la vérité qui cache qu’il n’y en a pas. Le simulacre est vrai*. » 

Jean Baudrillard, Simulacres et simulation, Galilée, Paris, 1981
Native American Haida portrait mask, Alaska

Japanese papier mache Usobuki Kyogen mask
Early 20th century Mexican Moro mask

AKATRE

EXPRESSION PLASTIQUE  DE2  2012-2013

AKATRE a été fondé à Paris en 2007 par Valentin Abad, Julien Dhivert et Sébastien Riveron. Akatre travaille principalement pour l’art contemporain, la musique, la mode. Pour Mains d'oeuvres (Lieu de création et de diffusion, de recherche et d’expérience destiné à accueillir des artistes de toutes disciplines, des démarches associatives et citoyennes à Saint-Ouen). le collectif à crée des visuels sous forme de portrait questionnant l'identité à travers un jeu plastique sur le masque.



27/10/2012

ex situ la maison / recherches

EXPRESSION PLASTIQUE  DE1 2012-2103

Recherches plastiques
à partir de la forme iconique de la maison en relation avec une sensation, un état psychologique qui définit un caractère.

extravertie

squelettique

digitale

pudique




12/10/2012

toit terrasse

ATELIER DE CONCEPTION DE2012-2013

ROOFTOP

Enjeux et débats autour de la transformation & reconversions de toits terrasses. Les notions de transformations ou de reconversions en architecture ne doivent pas être limitées à des approches de restaurations «stricts» d’un patrimoine, sans non plus être des actions «radicales» qui nient l’existant. C’est un art de l’entre-deux. Celui de la construction qui doit opérer à la fois une lecture critique d’un existant tout en proposant des intentions et des usages nouveaux et innovants.

Rainbow Panorama Olafur Eliasson
MVRDV / Didden Village / Rotterdam, Netherlands / 2006
Diane von Furstenberg / WORK architecture
Dakakker, Rotterdam Urban rooftop farm

13/09/2012

ZIGZAG

EXPRESSION PLASTIQUE  DE2 2012-2013

« On peut imaginer un chaos plein de potentiels : comment mettre en rapport les potentiels? Je ne sais plus dans quel discipline vaguement scientifique, on a un terme qui m’avait tellement plu, que j’en ai tiré partie dans un livre, où ils expliquaient qu’entre deux potentiels se passait un phénomène qu’ils définissaient par l’idée d’un sombre précurseur. « Le précurseur sombre », c’est ce qui mettait en rapport des potentiels différents. Et une fois qu’il y avait le trajet du sombre précurseur, les deux potentiels étaient comme en état de réaction. Et, entre les deux, fulgurait l’événement visible : l’éclair. Il y avait le précurseur sombre et puis l’éclair. C’est comme ça que le monde naît. Il y a toujours un précurseur sombre que personne ne voit et puis l’éclair qui illumine. C’est ça le monde. Ça devrait être ça la pensée. Ça doit être ça la philosophie. C’est ça aussi la sagesse du Zen. Le sage, c’est le précurseur sombre et puis le coup de bâton - puisque le maître Zen passe son temps à distribuer des coups de bâton - c’est l’éclair qui fait voir les choses. » 


19/01/2012

scéno / ?

ATELIER DE CONCEPTION DE2011-2012

scénographes célèbres

ATELIER  DE CONCEPTION DE1  2011-2012

Les réformateurs de l'espace scénique


Au début du XXe siècle, Edward Gordon Craig et Adolphe Appia vont inventer une nouvelle pratique de l'espace scénique. L'acte scénographique n'est plus figé dans une représentation soit réaliste et  historique; mais il s'abstrait, devient minimaliste, s'épure pour mieux rendre compte le jeu scénique. L'espace n'est plus penser comme une illusion perspectiviste issu de la renaissance, mais comme un élément de décor participant à l’œuvre. Il devient une incarnation symbolique. L'espace devient  rythmique et s'adapte aux jeux des acteurs. Edward Gordon Craig est le premier théoricien de cette nouvelle approche, qui bannit réalisme et historicité au profit d'une cohérence et une uniformité du spectacle vivant. Le décor devient alors le support du jeu de l'acteur, il a plus une valeur symbolique et doit surtout reproduire le plus fidèlement possible toutes les nuances scéniques de l’œuvre. L'acte scénographique devient un jeu dynamique qui joue entre décor et jeu de façon beaucoup plus interactive.

Adolph Appia, réfute aussi le théâtre "plat" de l’illusionnisme perspectiviste. Il cherche à mettre en valeur le jeu tridimensionnelle de la scène par l'éclairage. Il joue sur les intensités de la lumière, leurs couleurs, révélant l'espace de façon dynamique et évolutif. Il développe ainsi une richesse de possibilités d'éclairage en variant ses effets, par jeu de verticale et d'horizontale, mais aussi de diagonale, et d'oblique. La lumière crée les ambiances, prolonge et accompagne le jeu des acteurs à la fois de façon symbolique mais aussi dynamique.


La scénographie nécessite donc de pensée l’espace comme une suite de moments qui s’enchaînent. La dramaturgie d’une histoire demande que l’espace évolue en même temps que l’histoire. Ce décor doit être transformable au fur à mesure et aussi praticable. Le décor n’est pas une image «fixe» qui sert à illustrer l’histoire mais un personnage de l’histoire avec qui les acteurs jouent.




A partir des années 50, Josef Svoboda largement influencé par Greig et Appia; intégre des technologies nouvelles de projection d'images à la scène issus de la mécanique, de l'électricité, de l'électronique et de l'optique. Un regard à la fois technologie et artistique qui permet de faire évoluer le décor comme une installation multimédia, mais aussi d'événement permettant d'explorer de nouveaux dispositifs à des échelles beaucoup plus vastes que celles du contexte de la représentation théâtrale habituelle.


L’acte scénographique peut donc être envisagé dans sa capacité d’ouverture: de la scénographie à la scène. Le spectacle vivant est un moment éphémère. Ce dispositif, comme phénomène évolutif s’observe à l’aide d’installations, d’aménagements réversibles, qui s’adaptent à des situations particulières et qui engendre des possibles.

scéno / multimédia

ATELIER  DE CONCEPTION DE1  2011-2012



scéno / contemporaine(s)

ATELIER  DE CONCEPTION DE1  2011-2012

Transformabilité & practabilité

La notion de jeu de scénographie praticable, d’espace déambulatoire sont primordiales. Comment interpréter, représenter et mettre en formes ces différents «états» correspondant au découpage de la dramaturgie du spectacle (la mise en scène) en termes d’espaces, de couleurs, de matières, de lumières et de sonorités d’une part, et d’usage (déplacements dans l’espace, de mouvements de groupe et d’individu, d’entrées et de sorties de scène, d’autre part). L’organisation du décor va influencer et guider la mise en scène. Il faut également considérer la mise en situation (en condition) du spectateur.



07/01/2012

scéno / danse contemporaine

ATELIER  DE CONCEPTION DE1  2011-2012

La danse contemporaine

"... Quelque soit la danse, sa logique interne peut se caractériser par le souci constant "d'exprimer, évoquer par le moyen de formes corporelles destinées à créer un impact impressif souhaité et attendu sur autrui" 
"... La danse est une « Organisation intentionnelle des mouvements du corps dans le temps et l’espace, réclamant une utilisation optimale de l’énergie et possédant une valeur propre et esthétique dans un but d’expression, d’évocation ou de communication. »  Pia Pineau - 1982

Tout est permis, rien n'est interdit. Seules les limites biomécaniques du corps existent. La liberté est immense : pas de codes ni de règles. Lecture discontinue: il faut reconstruire le sens.

Merce Cunningham est l'un des pionniers de la danse contemporaine, intéressé par l’art, il montre la nécessité de collaborer avec d'autres artistes en respectant l'autonomie et la liberté de chaque discipline. En effet, avec le musicien John Cage, la musique est basé sur l'improvisation et le hasard des possibilités, mais aussi le décor avec le peintre Robert Rauschenberg qui crée des installations événementielles. Danse, musique et décor deviennent indépendantes l'une de l'autre tout en ouvrant des relations possibles basé sur le hasard de la rencontre. Le spectacle devient un "happening" ou chacun improvise et ou la réunion crée le spectacle. Il prend le corps comme matière première et rompt avec l’espace classique à "l’italienne" et prend le parti pris du centre du plateau. Il considère les danseurs comme des centres. Il crée donc un nouveau rapport avec les spectateurs qui ne verront désormais pas tous la même chose. Sa méthode est basé sur des ruptures, remises en question. Procédés de composition aléatoires, espace décentré, le danseur est le centre d’un espace qui se déplace avec lui, le mouvement comme matière absolue de la danse.  et avec les logiques spatiales qui font du spectateur, un acteur qui participe à la construction de l’œuvre. Il utilise aussi d'autres espaces scéniques comme la rue, les murs d’escalade, des toits ou encore des musées. L’espace de scène n’est plus figé et participe aussi à l’oeuvre.

Dans la danse contemporaine le corps est la matière, une énergie "brute" une matière première. Les formes des corps sont épurées et dynamiques. La technique est basé sur la disponibilité corporelle, musicalité gestuelle, diversification des appuis, intérêt du poids et du centre du corps basé sur le contact/improvisation. L'espace est eclaté, diversifié, importance de la relation au sol. La musique est basé sur des styles et univers sonores très variés, rapports diversifiés, autonomie musique- danse.


Chorégraphes contemporains : 


Steve Paxton (1939) contact improvisation
Carolyn Carlson (1943) collaboration avec René Aubry
Trisha Brown (1936) une des fondatrices de Judson Church Danse Theater (1962). Poids, fluidité,
espaces inhabituels (toits, façades), le mouvement trouve lui même sa dynamique, collaboration
avec la musique de Laurie Anderson. Accumulation (1971)
José Montalvo (1954) mélange des styles, vidéo Le Jardin io io ito ito(1999)
Anne Térésa De Keersmaecker (1960) Belge, importance du facteur temps, Rosas danst Rosas
(1983)
Pina Bausch (1940- 2009) allemande, danse- théâtre, le mouvement naît de l’état, du souvenir,
du sentiment. Travail à partir du danseur. Scénographie importante. Café Müller (1978) Walzer -
Valses (1982) Nelken - Les OEillets (1982)
Wim Vandekeybus (1963) danse avec une grande intensité physique, portés, chutes. Les Porteuses de mauvaises nouvelles (1989) Spiegel (2006)