07/02/2010

low (tech) seconde (peau)

ATELIER  DE CONCEPTION DE1 2009-2010

La notion de «seconde peau» fait référence à l’enveloppe d’un bâtiment, sa façade. «On a dû commencer à utiliser le mot de peau au début des années 1990, estime l’architecte Odile Decq, après les façades en verre qui étaient encore des surfaces, percées d’ouvertures. Aujourd’hui, on parle plutôt d’enveloppe, avec un derme et un épiderme, on peut mieux jouer avec l’ombre et la lumière, dans une peau, le corps peut se balader. Low-tech «Basse technique», par opposition à High-tech, est attribué à des techniques apparemment simples, économiques. La revendication de l’usage des Low-tech témoigne de la volonté de s’opposer aux modes technologiques, considérées comme mercantiles, avilissantes et déraisonnables écologiquement. C’est un principe de recyclage issu de matériaux dit «pauvres», généralement peu ou pas utilisé dans la construction. Il engendre, plusieurs attitudes, une position artistique, un art du détournement, mais aussi une prise de conscience écologique (le recyclage), et enfin des possibilités de créer de façon très économique, un projet «extraordinaire».

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seconde (peau)

Architectkidd /
Lightmos Thonglor
Cette seconde peau ajourée et greffé à la façade multiplie des percements ronds de tailles variées, entre raison et hasard, les panneaux «troués» composent la nouvelle façade et assurent un apport de lumière naturelle contrôlé et adapté à chaque espace.

Massimiliano Fuksas / zénith
La «peau» du zénith texturée (fibre de verre avec enduction de silicone) translucide, est une membrane en polytétrafluoroéthylène. Ainsi drapée, la «lanterne magique», semble muette de jour. Mais dès la tombée de la nuit, elle se révèle bavarde : l’enveloppe est éclairée de manière à faire transparaître en ombre chinoise le spectre de la salle de spectacle.


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low (tech)

Anne Lacaton & Jean Philippe Vassal
/ maison latapie

L’approche «minimaliste» de Lacaton & Vassal explore les contraintes et les transforme en énergie créatrice du projet. Ils optimisent tous les moyens à disposition sans à priori – le budget, les techniques, les matériaux, l’environnement naturel – avec le souci premier de servir le bien-être de ceux qui habiteront leurs réalisations. La force de leur langage réside dans cette recherche obstinée de réponses précises, non définitives, sans bavardage esthétique. Les solutions proposées sont souvent radicales, d’une extrême simplicité, toujours empreintes d’une grande générosité.

Fast Architecture
Ce jeux de construction à l’aide de bidons, jerricans plastique dans la cour de l’académie des Beaux Arts de Milan est une installation éphémère. Réalisé durant un «workshop» à l’occasion du Salon du Mobilier, elle questionne la possibilité de recyclage d’un objet en matériaux de construction. Le bidon devient briques et s’élèvent en murs de lumière contrôlée depuis une interface programmable. Cet art du détournement, qui fait passer d’un statut «ordinaire» un objet usuel à un élément «extraordinaire» , interroge les possibilités qu’offre ce changement de fonction.

06/02/2010

matériaux (low tech)

ATELIER  DE CONCEPTION DE1 2009-2010




L’utilisation de matériaux lowtech dépend de plusieurs facteurs:

Le premier est économique: la recherche de matériaux produit en grande quantité pour l’industrie permet de construire à moindre coût. Le deuxième aspect est une démarche esthétique et plastique issu du mouvement brutaliste en architecture. Les matériaux structurelle se montre à nue, sans parement, ni finition. Ces matériaux dit «pauvres» se retrouve visible, leurs présence devient une esthétique assumer et revendiquer. L’aspect brutaliste, sans finition détermine des codes nouveaux. L’utilisation détournée de ces matériaux, par leurs applications dans des registres différents de ceux qu’on les utilise normalement.

Le deuxième aspect, est une démarche humaniste, une démarche qui cherche à construire pour des populations dite «pauvres» n’ayant pas accès aux technologies modernes. L’utilisation de matériaux «lowtech» sont issu de l’environnement, proche, des savoir-faire locaux, elles permettent de réaliser des constructions durable et rentable dite vernaculaire qui montre une autre voie possible aux techniques industrielles.

Le troisième aspect de l’utilisation de matériaux «lowtech» est écologique. Le recyclage de matériaux, son utilisation détournée basé sur une technique dites «douces» qui permet d’élaborer des architectures décalées et respectueuse de l’environnement.