30/12/2010

le CENTQUATRE

ATELIER  DE CONCEPTION DE1  2010-2011

Ouvert à tous les arts, le CENTQUATRE est un ensemble architectural inédit où l’art sous toutes ses formes vient à la rencontre de tous les publics. L’ambition de réaliser un lieu de culture vivante du XXIe siècle, correspondant à une nouvelle génération d’équipements artistiques et culturels où le dialogue entre art, pratiques culturelles et territoires doit être permanent. Inscrit dans une démarche de renouvellement urbain, le CENTQUATRE vit en accord constant avec ces mutations, devenant alors un véritable acteur de dynamisme du quartier.
Contemporaine des grandes structures des gares du XIXe siècle et innovante en son temps par ses structures métalliques standardisées en fer et fonte moulée, l’architecture des pompes funèbres illustre à grande échelle les préoccupations sociales, nationalistes et hygiénistes de l’époque.
Le projet architectural a consisté à privilégier une approche conceptuelle guidée par la compréhension du site en prolongeant ou magnifiant la rationalité de l’organisation spatiale, la fluidité et la variété des espaces, la générosité de la lumière. Spatialité et pleine transversalité du site, séquences d’animation le long de la traversée centrale et transparences sur les espaces de fabrication sont les grands thèmes du projet.
le centquatre
atelier novembre-architecture







24/12/2010

détournement / antipub

EXPRESSION PLASTIQUE  DE2 2010-2011

ZEUS

Zevs est considéré comme une des figures les plus importantes du mouvement actuel de street art français. Des trottoirs de la ville aux murs des galeries, il réagit aux signes urbains et aux codes de la consommation, interrogeant l’espace public, l’art et le rapport de l’art à la société de consommation.

Le travail de “liquidation” des logos s’enracine dans les Visual Attacks réalisées au début des années 2000. Un point rouge à la bombe entre les deux yeux du mannequin sur l’affiche, des filets de peinture rouge sang coulant sur son visage : les Visual Attacks détournaient et brouillaient la lecture commerciale de l’image. Zevs en avait alors évalué l’intérêt esthétique, émotionnel et critique. Le logotype est un média puissant, par son esthétique symbolique, son pouvoir d’analogon, immédiatement identifiable, rattaché à un produit et à un imaginaire précis.

Zevs s’attaque aussi au logo publicitaire dans l’espace public. Il commence par “liquider” la “virgule” de Nike, à Berlin, en 2005, et poursuit avec les logos de Coca-Cola ou de McDonald’s. Aujourd’hui, il s’intéresse aux logos des marques de luxe, qu’il reproduit pour les “liquider” en galerie. On aura compris le double sens de cette opération : en le rendant liquide, Zevs s’attaque visuellement à la fonction symbolique du logo.
En 2004, avec “La rue aux artistes”, il réalise une affiche, placardée à 300 exemplaires, reproduisant une lettre anonyme (l’ultime requête dans l’affaire du Visual Kidnapping) constituée d’éléments typographiques entièrement volés aux logos de la marque Lavazza.

détournement de l'espace public

EXPRESSION PLASTIQUE  DE2 2010-2011

Sculptures urbaines 

Brad Downey  est un artiste allemand basé à Berlin, ses sculptures s'intègrent dans l'espace public de façon décalé créant un détournement des signes et des systèmes urbains. Ses projets sont des installations subversives éphémères qui “injectent” une dose de ludique dans le quotidien.

Ladder-Stick-Up, 2007 Aberdeen, Scotland

La Somme de L'Oxygène dans une Cabine Téléphonique, 2008

















 

Les Potobos, action organisée par Paris Label & Paul Kingleur et accompagnés par des artistes  associés. Elle consiste à détourner des potelets et des bite-anti-stationnement dans le but de se réaproprier l'espace public, et de questionner le territoire trottoir. Potobos est tout simplement le nom donné aux potelets transformés, remplaçant l'interdit par quelque chose de poétique et d'éphémère.

détournement & parodies / films « suédés » Fandub & Food footage

EXPRESSION PLASTIQUE  DE2 2010-2011
 
Be Kind Rewind  
Michel Gondry  / 2008


 Le grand détournement - La Classe américaine  
Michel Hazanavicius /1993


Tones on tail - Go / 1984


23/12/2010

L'art du détournement comme provocation

EXPRESSION PLASTIQUE  DE2 2010-2011
 

Malcolm McLaren:
Les grandes idées gagnent les esprits quand elles s’appliquent à exclure plutôt qu’à inclure. Cette approche est à l’opposé de la conception commune. “Ha ! J’ai une idée ! Vite, une agence de publicité, un chargé de relations publiques, un gestionnaire !  Il faut que je trouve une agence, il faut que je trouve de l’argent, il faut que j’en emprunte !“ On peut diffuser une idée en empruntant le chemin inverse, avec autant d’efficacité. Mais il faut que cette idée soit culturellement subversive pour que ce soit possible.  J’ai ouvert ma boutique avec quelques amis qui partageaient cette idée. Tous ceux qui entraient trouvaient que c’était un endroit magique parce que l’on n’essayait pas de vous vendre quelque chose.  Au contraire, on ne voulait rien vous vendre !
Dès que ces boutiques ont eu du succès, je les ai fermées. Aussitôt que les gens de Vogue sont entrés pour essayer d’arracher les vêtements des cintres pour les mettre en première page de leur magazine, je les ai jetés de la boutique ! Je ne voulais rien de tout ça ! Cette horrible publicité de la mode, je voulais une publicité anti-mode. Je voulais ce qu’il y a de plus trash. Et bien sûr, ce qui est à la fois amusant et horrible, plus c’était trash, plus cela plaisait à Vogue !

..." Je suis un produit des années soixante, formé à l’école des Beaux Arts. Mais la question que je me posais, c’était :  " Comment transporter l’art dans la rue, comment faire de la rue son terrain de jeu ? "
 " Tout ce qui était teinté d’optimisme dans les années soixante est apparu sous un jour pessimiste dans les années soixante dix. Sur les ruines de la culture des années soixante, à partir de ces débris, nous avons reconstruit autre chose qui contenait de la rage. La rage était notre moteur et c’est elle qui a produit les Sex Pistols."


il met en place avec génie, la furie et l'anarchie du mouvement punk. Il considère que l'anarchie et le refus de la société des punks sont  un formidable moteur à fric pour une jeunesse en attente d'autre chose que le refrain éculé du "peace and love". Seul l'impact est important pour se faire connaître et non ses idées.
C'est pourquoi il utilise la provocation-marketing. L'idée d'un marketing de la provocation va se mettre en place. C'est par la provocation que MacLaren va propulser les sex-pistols en moins d'un an au numero 1 des charts UK. "god save the queen", leurs premier single qu'il font la promotion le même jour que le jubliee de la reine l'affublant d'un épingle a nourrice. La provocation contre l'establishment et la dignité de la morale est a son comble. L'effet de bombe médiatique est réussi; les sex pistols vont faire la une de touts les journaux et vendre des millions d'album.

Jamie Reid


"Comme avec le dadaïsme, tout l’esthétique punk, que ce soit les vêtements ou le langage visuel, exploite les éléments de la vie quotidienne." Jamie Reid conçoit un nouveau langage graphique et invente la fameuse typo des pochettes des Pistols. Dada avait été contre l'art, les punks étaient contre le design. Utilisation de lettres découpés dans les journaux, des textes dactylographiés ou manuscrit
assemblés en collages pour créer un original qui était lithographié ou photocopié. C'est l'art de la rue et des slogans provocateur. L'art du détournement cher aux situationnistes.

La société du spectacle...

EXPRESSION PLASTIQUE  DE2 2010-2011
   
Dans le décor spectaculaire ou 
le regard
ne rencontre que les choses 

et leurs prix,
rien ne manque
au confort de l'ennui!

Slogan: Raoul Vaneigem / collage: Guy Debord

   
René Viénet: la dialectique peut-elle casser des briques ?
1973

I.S / Guy Debord

EXPRESSION PLASTIQUE  DE2 2010-2011

Mode d'emploi du détournement

"...Tout peut servir. Il va de soi que l'on peut non seulement corriger une oeuvre ou intégrer divers fragments d'oeuvres périmées dans une nouvelle, mais encore changer le sens de ces fragments et truquer de toutes les manières que l'on jugera bonnes ce que les imbéciles s'obstinent à nommer des citations. De tels procédés parodiques ont été souvent employés pour obtenir des effets comiques. Mais le comique met en scène une contradiction à un état donné, posé comme existant. En la circonstance, l'état de choses littéraire nous paraissant presque aussi étranger que l'âge du renne, la contradiction ne nous fait pas rire. Il faut donc concevoir un stade parodique-sérieux où l'accumulation d'éléments détournés, loin de vouloir susciter l'indignation ou le rire en se référant à la notion d'une oeuvre originale, mais marquant au contraire notre indifférence pour un original vidé de sens et oublié, s'emploierait à rendre un certain sublime...
mis à part, les tendances au détournement que peut reconnaître une étude de l'expression contemporaine sont pour la plupart inconscientes ou occasionnelles; et, plus que dans la production esthétique finissante, c'est dans l'industrie publicitaire qu'il faudra en chercher les plus beaux exemples.

On peut d'abord définir deux catégories principales pour tous les éléments détournés, et sans discerner si leur mise en présence s'accompagne ou non de corrections introduites dans les originaux. Ce sont les détournements mineurs, et les détournements abusifs.

Le détournement mineur est le détournement d'un élément qui n'a pas d'importance propre et qui tire donc tout son sens de la mise en présence qu'on lui fait subir. Ainsi des coupures de presse, une phrase neutre, la photographie d'un sujet quelconque.

Le détournement abusif, dit aussi détournement de proposition prémonitoire, est au contraire celui dont un élément significatif en soi fait l'objet; élément qui tirera du nouveau rapprochement une portée différente. Un slogan de Saint-Just, une séquence d'Einsenstein par exemple.
Les oeuvres détournées d'une certaine envergure se trouveront donc le plus souvent constituées par une ou plusieurs séries de détournements abusifs-mineurs.

Plusieurs lois sur l'emploi du détournement se peuvent dès à présent établir.
C'est l'élément détourné le plus lointain qui concourt le plus vivement à l'impression d'ensemble, et non les éléments qui déterminent directement la nature de cette impression... Les déformations introduites dans les éléments détournés doivent tendre à se simplifier à l'extrême, la principale force d'un détournement étant fonction directe de sa reconnaissance, consciente ou trouble, par la mémoire. C'est bien connu. Notons seulement aussi cette utilisation de la mémoire implique un choix du public préalable à l'usage du détournement, ceci n'est qu'un cas particulier d'une loi générale qui régit aussi bien le détournement que tout autre mode d'action sur le monde. L'idée d'expression dans l'absolu est morte, et il ne survit momentanément qu'une singerie de cette pratique, tant que nos autres ennemis survivent.
Le détournement est d'autant moins opérant qu'il s'approche d'une réplique rationnelle. C'est le cas d'un assez grand nombre de maximes retouchées par Lautréamont. Plus le caractère rationnel de la réplique est apparent, plus elle se confond avec le banal esprit de répartie, pour lequel il s'agit également de faire servir les paroles de l'adversaire contre lui. Ceci n'est naturellement pas limité au langage parlé. C'est dans ceet ordre d'idées que nous eûmes à débattre le projet de quelques-uns de nos camarades visant à détourner une affiche antisoviétique de l'organisation fasciste "Paix et Liberté" - qui proclamait, avec vues de drapeaux occidentaux emmêlés, "l'union fait la force" - en y ajoutant la phrase "et les coalitions font la guerre".

Le détournement par simple retournement est toujours le plus immédiat et le moins efficace. Ce qui ne signifie pas qu'il ne puisse avoir un aspect progressif. Par exemple cette appellation pour une statue et un homme : "le Tigre dit Clemenceau". De même la messe noire oppose á la construcion d'une ambiance qui se fonde sur une métaphysique donnée, une construction d'ambiance dans le même cadre, en renversant les valeurs, conservées, de cette métaphysique.

Des quatre lois qui viennent d'être énoncées, la première est essentielle et s'applique universellement. Les trois autres ne valent pratiquement que pour des éléments abusifs détournés. Les premières conséquences apparentes d'une génération du détournement, outre les pouvoirs intrinsèques de propagande qu'il détient, seront la réappropriation d'une foule de mauvais livres; la participation massive d'écrivains ignorés; la différenciation toujours plus poussée des phrases ou des oeuvres plastiques qui se trouveront être à la mode; et surtout une facilité de la production dépassant de très loin, par la quantité, la variété et la qualité, l'écriture automatique d'ennuyeuse mémoire.

Non seulement le détournement conduit à la découverte de nouveaux aspects du talent, mais encore, se heurtant de front à toutes les conventions mondaines et juridiques, il ne peut manquer d'apparaître un puissant instrument culturel au service d'une lutte de classes bien comprise. Le bon marché de ses produits est la grosse artillerie avec laquelle on bat en brêche toutes les murailles de Chine de l'intelligence. Voici un réel moyen d'enseignement artistique prolétarien, la première ébauche d'un communisme littéraire.

Les propositions et les réalisations sur le terrain du détournement se multiplient à volonté. Limitons nous pour le moment à montrer quelques possibilités concrètes à partir des divers secteurs actuels de la communication, étant bien entendu que ces divisions n'ont de valeur qu'en fonction des techniques d'aujourd'hui, et tendent toutes à disparaître au profit de synthèses supérieures, avec les progrès de ces techniques.

Outre les diverses utilisations immédiates des phrases détournées dans les affiches, le disque ou l'émission radiophonique, les deux principales applications de la prose détournée sont l'écriture métagraphique et, dans une moindre mesure, le cadre romanesque habilement perverti.

L'écriture métagraphique, aussi arriéré que soit par ailleurs le cadre plastique où elle se situe matériellement, présente un plus riche débouché à la prose détournée, comme aux autres objets ou images qui conviennent. On peut en juger par le projet, datant de 1951 et abandonné faute de moyens financiers suffisants, qui envisageait l'arrangement d'un billard électrique de telle sorte que les jeux de ses lumières et le parcours plus ou moins prévisible de ses billes servissent à une interprétation métagraphique-spaciale qui s'intitulerait "des sensations thermiques et des désirs des gens qui passent devant les grilles du musée de Cluny, une heure environ après le coucher du soleil en novembre". Depuis, bien sûr, nous savons qu'un travail situationniste-analytique ne peut progresser scientifiquement par de telles voies. Les moyens cependant restent bons pour des buts moins ambitieux.

C'est évidemment dans le cadre cinématographique que le détournement peut atteindre à sa plus grande efficacité, et sans doute, pour ceux que la chose préoccupe, à sa plus grande beauté.
Les pouvoirs du cinéma sont si étendus, et l'absence de coordination de ces pouvoirs si flagrante, que presque tous les films qui dépassent la misérable moyenne peuvent alimenter des polémiques infinies entre divers spectateurs ou critiques professionnels. Ajoutons que seul le conformisme de ces gens les empêche de trouver des charmes aussi prenants et des défauts aussi criants dans les films de dernière catégorie. 

La lumière du détournement se propage en ligne droite. Dans la mesure où la nouvelle architecture semble devoir commencer par un stade expérimental baroque, le complexe architectural - que nous concevons comme la construction d'un milieu ambiant dynamique en liaison avec des styles de comportement - utilisera vraisemblablement le détournement des formes architecturales connues, et en tout cas tirera parti, plastiquement et émotionnellement, de toutes sortes d'objets détournés : des grues ou des échafaudages métalliques savamment disposés prenant avantageusement la relève d'une tradition sculpturale défunte. 

En étendant le détournement jusqu'aux réalisations de l'urbanisme, il ne serait sans doute indifférent à personne que l'on reconstituât minutieusement dans une ville tout un cartier d'une autre. L'existence, qui ne sera jamais trop déroutante, s'en verrait réellement embellie.
Les titres mêmes, comme on l'a déjà vu, sont un élément radical du détournement. Ce fait découle de deux constatations générales qui sont, d'une part, que tous les titres sont interchangeables, et d'autre part qu'ils ont une importance déterminante dans plusieurs disciplines. Tous les romans policiers de la "série noire" se ressemblent intensément, et le seul effort de renouvellement portant sur le titre suffit à leur conserver un public considérable. 

Dans la musique, un titre exerce toujours une grande influence, et rien ne justifie vraiment son choix. Il ne serait donc pas mauvais d'apporter une ultime correction au titre de la "Symphonie héroïque" en en faisant, par exemple, une "Symphonie Lénine". Le titre contribue fortement à détourner l'oeuvre, mais une réaction de l'oeuvre sur le titre est inévitable. De sorte que l'on peut faire un usage étendu de titres précis empruntés à des publications scientifiques ("Biologie littorale des mers tempérées") ou militaires ("Combats de nuit des petites unités d'infanterie") ; et même de beaucoup de phrases relevées dans les illustrés enfantins ("De merveilleux paysages s'offrent à la vue des navigateurs").
Pour finir, il nous faut citer brièvement quelques aspects de ce que nous nommerons l'ultra-détournement, c'est-à-dire les tendances du détournement à s'appliquer dans la vie sociale quotidienne. Les gestes et les mots peuvent être chargés d'autres sens, et l'ont été constamment à travers l'histoire, pour des raisons pratiques. Les sociétés secrètes de l'ancienne Chine disposaient d'un grand raffinement de signes de reconnaissance, englobant la plupart des attitudes mondaines (manière de disposer des tasses ; de boire ; citations de poèmes arrêtées à des moments convenus). Le besoin d'une langue secrète, de mots de passe, est inséparable d'une tendance au jeu. L'idée-limite est que n'importe quel signe, n'importe quel vocable, est susceptible d'être converti en autre chose, voire en son contraire. Les insurgés royalistes de la Vendée, parce qu'affublés de l'immonde effigie du coeur de Jésus, s'appelaient l'Armée Rouge. Dans le domaine pourtant limité de la politique, cette expression a été complètement détournée en un siècle.

Outre le langage, il est possible de détourner par la même méthode le vêtement, avec toute l'importance affective qu'il recèle. Là aussi, nous trouvons la notion de déguisement en liaison étroite avec le jeu. Enfin, quand on en arrive à construire des situations, but final de toute notre activité, il sera loisible à tout un chacun de détourner des situations entières en en changeant délibérément telle ou telle condition déterminante.

Les procédés que nous avons sommairement traités ici ne sont pas présentés comme une intention qui nous serait propre, mais au contraire comme une pratique assez communément répandue que nous nous proposons de systématiser.

La théorie du détournement par elle-même ne nous intéresse guère. Mais nous la trouvons liée à presque tous les aspects constructifs de la période de transition présituationniste. Son enrichissement, par la pratique, apparaît donc comme nécessaire.
Nous remettons à plus tard le développement de ces thèses.
 
GUY-ERNEST DEBORD et GIL J WOLMAN

l'art du détournement: réappropriations, emprunts, citations, parodies...

EXPRESSION PLASTIQUE  DE2 2010-2011

Nombreux sont les exemples de réappropriation, de ré-interprétation ou de relecture d'un même thème, celui-ci pouvant se répercuter sur plusieurs siècles. Le cas de "La Joconde" est à ce titre exemplaire : on ne compte plus les citations diverses de ce chef-d'oeuvre de Léonard de Vinci : dès le XVIe siècle, Mona Lisa inspira de nombreux peintres, qui en firent des copies et des imitations plus ou moins fidèles.

Marcel Duchamp L.H.O.O.Q / 1919